Enseignement
ENSEIGNEMENT BILINGUE PUBLIC/PRIVE français/allemand
A Mulhouse, la Ville et l’Education Nationale ont décidé de faire commencer l’enseignement bilingue à partir de 4 ans (moyenne section de maternelle).
10 écoles maternelles publiques dispensent un enseignement bilingue paritaire :- Les Erables : 106 rue de Verdun ; 68100 Mulhouse – Tel : 03.89.44.14.99
- Franklin : 66 rue du Runtz, 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.37.16
- François Frey : 1 rue de Village-Neuf, 68100 Mulhouse – Tel : 03.89.45.84.71
- Pierrefontaine : 23 boulevard de la Marne, 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.76.38
- Plein Ciel : 16 rue Pierre Loti, 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.38.41
- La Wanne : 9 rue Matthias Graf, 68100 Mulhouse – Tel : 03.89.44.28.67
- Christian Zuber : 12 rue de la 4ème DMM, 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.44.22.49
- Nordfeld : 45 avenue du Marechal Juin 68100 Mulhouse – Tel : 03.89.44.25.24
- Ecole maternelle Victor Hugo : rue de Ribeauvillé- 68100 Mulhouse-Bourtzwiller
- Ecole maternelle Haut-Poirier : 15 rue Lézard – 68200 Mulhouse-Dornach Tel : 03.89.42.38.41
7 écoles élémentaires poursuivent le cursus bilingue :
- Célestin Freinet : 16 rue de Bruebach 68100 Mulhouse – Tel : 03.89.44.07.38
- Koechlin : 2 rue de la 4ème DMM : 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.28.49
- Henri Matisse : 21 rue Henri Matisse 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.42.61
- Nordfeld : 9 rue de Battenheim 68100 Mulhouse – Tel : 03.89.66.51.77
- Pierrefontaine : 5 bld de la Marne : 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.76.14
- Ecole maternelle Victor Hugo -rue de Ribeauvillé- 68100 Mulhouse-Bourtzwiller
- Haut-Poirier – 15 rue du Lézard – 68200 Mulhouse- Dornach – tel : 03.89.42.61.40
Une filière bilingue (maternelle/élémentaire) est également assurée par trois écoles privées :
- Regioschule ABCM : 15 rue de Murbach 68200 Mulhouse – Tel 03.89.42.79.39
- Ecole Jeanne d’Arc : 15 rue du Chanoine Brun – 68100 Mulhouse- Tel : 03.89.45.63.00
- (rentrée 2018) : école Montessori Mulhouse : 1 rue de Thann 68100 Mulhouse – tel : 06.19.95.81.15 info@ecole-Montessori-Mulhouse.fr
La filière se poursuit au :
- Collège Kennedy : 13 avenue du Président Kennedy, 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.00.07
- Collège Jean Macé : 1 rue Jean François Millet 68200 Mulhouse – Tel : 03.89.42.67.97
APPRENTISSAGE DE L’ALSACIEN
Des cours d’alsacien sont délivrés par l’Université populaire de Mulhouse, au 20 avenue Kennedy :
Mars 2013
S’Wort vum Wackes vu d’r Schussgàssa
« E Friahjohr fer unsra Sproch : millésime 2013 »
et… 15 nouveaux sites bilingues à Mulhouse !
En ce début d’année 2013, 15 nouvelles rues et places de Mulhouse ont bénéficié d’une mise en place d’une signalétique bilingue, s’égrenant dans plusieurs quartiers périphériques du centre ville. Vous pouvez les découvrir ci-après. Cette récente mise en place porte à 135 le nombre actuel de rues et places bilingues. Et le programme continue, avec un rythme d’une vingtaine par an. Une quarantaine de dénominations, proposées par les habitants via les Conseils de quartier, sont actuellement en instruction par le pôle voire de la ville, pour une mise en place prévue fin 2013 et début 2014.
Voici les 15 nouvelles rues mulhousiennes devenues bilingues en ce début 2013 :













Autre bonne nouvelle, vous pouvez découvrir votre site internet préféré consacré au bilinguisme à Mulhouse, dans un tout nouvel écrin : plus moderne, plus convivial, résolument tendance, avec une navigation améliorée et une toute nouvelle rubrique, consacrée globalement, au delà de la signalétique, à la langue et à la culture régionale dans notre bonne ville de Mulhouse. N’hésitez pas à nous faire part de vos observations et suggestions.
Bonne navigation un bis zum nachsta Mol
PatrickHistorique des plaques bilingues
A Mulhouse
En 1989, les élections municipales aboutissent à une alternance à Mulhouse : le PS, emmené par Jean-Marie Bockel conquiert la Mairie. Dans la foulée,-et c’est une première en Alsace – émarge au sein de la liste des élus, une « Conseillère municipale déléguée à la LCR -Langue et à la Culture régionale-« , en la personne d’ Evelyne Schmitt-Troxler, fille d’un auteur, cabarettiste, poète dialectal éminemment connu en Alsace : Tony Troxler.
Dès son entrée en fonction, Evelyne Schmitt-Troxler lance une série d’initiatives en vue de revaloriser la Langue et Culture régionale à Mulhouse, se traduisant notamment par un programme de mise en place de plaques bilingues. Une commission est créée afin de définir le contenu de ce programme.
Une première réunion de travail de cette commission se déroule alors, à cette fin, le 13 novembre 1990. Pour l’anecdote, le débat porte notamment sur le choix entre le dialecte (Elsässerditch) et le Haut-Allemand (Hochdeutsch) pour l’expression en langue régionale de la plaque.
Il est intéressant de rappeler à cet égard l’argumentation développée à cette occasion par Evelyne Schmitt-Troxler, qui figure dans le compte-rendu de cette première réunion :- utilisation de la langue allemande standard (Hochdeutsch)
- sensibilisation de nos concitoyens à l’aspect historique des dénominations (en allemand avant 1797 et durant les périodes allemandes)
- enseignement scolaire de cette langue considérée comme l’expression écrite de notre langue régionale
- corrélation avec les nouvelles perspectives européennes.
- utilisation du dialecte
- officialisation d’un moyen d’expression culturel et artistique primordial dans notre région .
- sauvegarde de notre langue maternelle : si les dénominations de rues ont toujours été désignées en allemand, l’hypothèse de plaques en dialecte ne saurait cependant être totalement écartée.
- attitude peut être réservée (réminiscences historiques) d’une
partie de la population à une version allemande.
Alors que la commission semblait privilégier, à la lecture du compte-rendu de cette réunion, la « version allemande », le dernier argument prévalut et ce fut finalement la dénomination dialectale qui fut retenue. Il s’agissait en la matière de ne pas être… à coté de la plaque et de ménager certaines sensibilités.
Un premier programme d’une trentaine de rues fut retenu, situées essentiellement dans le noyau historique du Vieux Mulhouse, mais la commission n’excluait pas , (sic) « l’extension de l’opération dans un deuxième temps à d’autres quartiers ».
Le 23 mars 1991, 5 mois plus tard, furent installées les toutes premières plaques, essentiellement autour de la place de la réunion, coeur historique de Mulhouse.. La principale artère commerciale de Mulhouse, la rue du Sauvage/Wildemannsgass, afficha la première plaque bilingue qui fut inaugurée le 23 mars, en présence notamment des Maires de Mulhouse (Jean-Marie Bockel) et de Strasbourg (Catherine Trautmann).
L’événement provoqua de nombreux remous et controverses, mais un large mouvement d’opinion, illustré par la circulation d’une pétition « en faveur du développement des plaques bilingues à Mulhouse », et structuré par une association de fait se nommant « Initiative pour le développement des plaques bilingues à Mulhouse » recueillit quelque 570 signatures remises au Maire lors du Conseil municipal du 28 mai 1991.
Fort de ce soutien populaire et porté par la mobilisation et l’enthousiasme d’ Evelyne Schmitt-Troxler, le programme se poursuivit progressivement, et par vagues successives, les plaques bilingues essaimèrent et s’inscrivent aujourd’hui naturellement dans la paysage public mulhousien, puisque en 2005, 56 rues de Mulhouse affichent une plaque bilingue.
La politique des plaques bilingues bénéficie désormais d’un quasi-consensus parmi les élus, toutes tendances confondues et d’un large soutien de la population, comme en témoignent de régulières expressions dans la presse locale.Petit à petit, les plaques bilingues s’égrènent également hors de l’enceinte du Vieux Mulhouse, comme en témoigne l’inauguration d’un nouveau parc en 2005, le Parc de la cotonnière qui, sur l’emplacement d’une ancienne usine, jouxte la « cité manifeste » . Ce parc affiche également une dénomination dialectale, en l’occurrence « Baradrackgàrta ». (Remarque : pour en connaître la signification et l’origine, n’hésitez pas à cliquer sur « parc de la cotonnière », dans la liste des rues et lieux bilingues).
En 2007, le conseil de quartier « Cité-Briand » (l’un des grands quartiers ouvriers du Mulhouse du 19 ème siècle) s’est investie du sujet. Le conseil de quartier, et ce fut une première, a alors engagé une véritable démarche citoyenne pour sélectionner une douzaine de rues susceptibles de porter une appellation bilingue. Des propositions ont été faites en ce sens à la municipalité et les plaques de ces 12 rues ont été mise en place fin 2007/Début 2008.
En mars 2008, Jean-Marie Bockel a été reconduit dans ses fonctions de premier magistrat, à la tête d’une municipalité d’Union regroupant des membres de son parti (Gauche moderne), de l’UMP et du Centre. Dans la foulée, la nouvelle municipalité a mis en place une « cellule langue et culture régionale », composée d’Evelyne Schmitt-Troxler et de Patrick Hell.
Celle-ci instruisit alors, courant 2008, un programme d’extension du périmètre des plaques bilingues portant sur 20 rues et places supplémentaires. Ce programme a été validé à l’unanimité des conseillers municipaux lors de la séance du conseil municipal du 16 février 2009. 57 nouvelles plaques bilingues, portant sur 20 rue ont été mises en place à Mulhouse courant 2009.
Cette même année, deux Conseils de quartier se sont emparés du dossier et ont planché sur la mise en place de plaques bilingues, sur initiative de leurs présidents respectifs, Christelle Ritz (quartier Franklin) et Thierry Nicolas (quartier Fonderie). Des groupes de travail composés d’habitants des quartiers respectifs se sont réunis et ont formulé des propositions, ensuite soumises au Conseil consultatif du patrimoine mulhousien et à des linguistes. Ceci afin d’appliquer désormais pour la graphie la charte harmonisée des dialectes alsaciens.

DNA 17 février 2009Suite à ces travaux, le programme pour l’année 2010 a été validé par le conseil municipal lors de sa séance du 26 avril 2010. 57 plaques ont été ensuite mises en place courant 2010, concernant 6 rues du Vieux Mulhouse (désormais totalement bilingue), 9 du quartier Franklin et 6 du quartier Fonderie. Début 2010, la démarche a également été engagée par le quartier Rebberg, sur impulsion de son président, Michel Samuel-Weis.
En 2011, a été célébré par le Maire Jean Rottner le 20ème anniversaire de la pose de la 1ère plaque bilingue bilingue (vidéo en ligne).

La même année, la concertation en vue de la pose de nouvelles plaques bilingues a été engagée dans les quartiers Doller et Brustlein, sous l’impulsion des Présidents de Conseil de Quartier Fabrice Ciiarletta et Paul – André Striffler. Les premières plaques ont été posées dans ces quartiers début 2013.
2013 et 2014 ont vu une accélération de la pose de plaques bilingues, permettant d’atteindre, début 2014 le nombre de 185 lieux publics bilingues à Mulhouse (rues, places, jardins publics…)
D’année en année, la pose de nouvelle plaques se poursuit, au rythme d’une quinzaine par an. En mars 2016, la 200 ème plaque bilingue a été inaugurée par le Maire, Jean-Rottner, en présence de nombreuses personnalités. Il s’agit de la place de la république/Neiquartier Plàtz
- utilisation de la langue allemande standard (Hochdeutsch)
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Elle sera bientôt disponible. Merci pour votre compréhension.
Novembre 2011
Mise en place d’un signalétique piétonne bilingue à Mulhouse
Étape importante dans le développement de la signalétique bilingue à Mulhouse, la ville est en train d’installer dans son « Grand Centre », en cette fin d ‘année 2011, des panneaux directionnels à l’attention des piétons et des cyclistes. Or ces panneaux -et c’est une réelle innovation- sont désormais bilingues, français/allemand (Hochdeutsch). Ainsi, petit à petit, la langue régionale a droit de « Cité » et s’affiche sans complexe dans l’espace public mulhousien, et ceci sous ces deux composantes : dialecte mulhousien (Milhüserditsch) et allemand littéraire (Hochdeutsch). C’est suffisamment remarquable pour être souligné et une nouvelle fois, Mulhouse s’avère réellement pionnière en la matière en Alsace !

Mulhouse compte par ailleurs actuellement 114 rues bilingues (français/alsacien) et plusieurs dizaines d’autres rues devraient suivre dans les toutes prochaines années. Divers conseils de quartiers ont planché sur la question et ont fait des propositions à la Municipalité en ce sens. De nouvelles plaques de rues bilingues devraient donc fleurir prochainement dans les quartiers Rebberg, Nordfeld, Brustlein et Doller.
Enfin, vous l’aurez remarqué, s’esch boll Wihnàchta et notre marché de Noël vient d’ouvrir ses portes. Issu de la tradition industrielle de Mulhouse (capitale du textile, au 19 ème siècle), il s’agit d’un marché très particulier, axé corrélativement sur les « étoffes de Noël ». Là aussi, Mulhouse a fait des efforts en terme de signalétique bilingue, puisque les panneaux annonçant ce marché en entrée de ville, affichent fièrement l’appellation bilingue : « les étoffes de Noël/Weihnachsstoffe », et ceci avec des caractères de taille strictement identique ! On ne pouvait mieux faire dans ce registre de reconnaissance et de valorisation des deux langues fondamentales de notre ville : le français, langue nationale et l’allemand, langue régionale (sous ses deux composante, dialecte alsacien et allemand « standart »). .

Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous et rendez-vous en 2012 pour de nombreuses nouveautés en matière de signalétique bilingue à Mulhouse. Schöne Bescherung und fröhliche Weihnachten an alle !!
Bilinguisme Rues: 114 plaques en 20 ans
En 20 ans, 114 rues de Mulhouse ont bénéficié d’une plaque bilingue, soit une sur quatre. Mercredi, boulevard Roosevelt, a été inaugurée la première plaque de 2011.
Le maire Jean Rottner (au micro) et son adjoint Denis Rambaud (à dr.) ont
inauguré la 1re plaque bilingue de l’année, boulevard Roosevelt.23 mars 1991, la rue du Sauvage devient « Wildemannsgass ». 23 mars 2011 le boulevard Roosevelt se dit aussi « Owertorstross ». Depuis l’apposition de la première plaque bilingue, il y a tout juste 20 ans, 114 noms de rues mulhousiennes ont été accompagnés de leurs traductions en alsacien.
Un patrimoine partagé
Mercredi lors de l’inauguration de la plaque du boulevard Roosevelt, la première de l’année, le maire Jean Rottner a rappelé le caractère symbolique de ces plaques bilingues. « Notre langue régionale doit être accessible à tous les Mulhousiens quelles que soient leurs origines. C’est un patrimoine partagé, un levier d’épanouissement. » Pour joindre l’acte à la parole, son discours a été répété par Évelyne Troxler en langue alsacienne.
Une vingtaine de nouvelles rues se verront apposer une plaque bilingue en 2011. Par ailleurs, le maire a énuméré les autres actions menées par la Ville en faveur du bilinguisme. « Nous allons bientôt afficher une signalétique directionnelle bilingue au centre-ville pour indiquer les monuments ou institutions » a-t-il annoncé. Un mur sera aussi décoré de toutes les plaques de rues déjà existantes. « Cela se fera cette année. Le mur n’est pas encore choisi mais il sera au centre-ville. » La Ville soutient aussi l’Éducation nationale dans la mise en place de classes bilingues dans les écoles. « Trois nouvelles classes ont vu le jour en 2010 et 2 en 2011. » D’ailleurs une petite délégation d’enfants de l’école associative bilingue ABCM Regioschule était présente pour ce dévoilement de plaque.
Enfin, le théâtre alsacien est encouragé, comme la promotion du festival du film allemand Augenblick.
Ces 20 années d’action en faveur du dialecte valent aujourd’hui à Mulhouse, une récompense dans le cadre de l’opération E Friehjohr fer unseri sproch : un friehjohrs Schwälmele (un panonceau stipulant «stipulant « Mir rede au Elsassisch » nous parlons alsacien).
DNA Mulhouse Valérie Freund
Mars 2011
A Mulhouse également, après un long hiver de près de 50 années, nous vivons actuellement un réel « printemps pour notre langue »…
Mulhouse vient à ce titre d’être distinguée par l’association « E Friejohr fer unsri Sproch » qui fonctionne sous le patronage de l’OLCA (Office pour la Langue et la culture alsacienne) et par répercussion de la Région Alsace.

Ce prix, se traduisant par un Schwalmala (une « hirondelle ») qui annonce ce printemps, récompense les efforts déployés par la ville de Mulhouse, notamment en 2010, en faveur de la promotion de la langue et de la culture régionale.
Vous découvrirez sur ce site le laudatio de Bernard Beck, de l’Ami hebdo, grand ordonnateur du « Friejohr » (voir la vidéo), lors de la remise de ce prix à Denis Rambaud, Premier-Adjoint et à Evelyne Troxler, chargée de mission « LCR » à la Ville de Mulhouse et ceci par Philippe Richert, Président du Conseil régional le 19 mars dernier.
A cette occasion, deux panneaux symboliques, portant l’inscription « Mìr rede au Elsässisch » ont été offerts à la ville. Ils iront agrémenter deux entrées de ville.

Parallèlement, le 23 mars dernier, le Maire de Mulhouse, Jean Rottner a inauguré la première plaque bilingue du programme 2011 et marqué à cette occasion l’anniversaire de la pose de la première plaque à Mulhouse, le 23 mars 1991; opération initiée à l’époque par Evelyne Troxler. Début 2011, 8 nouvelles rues sont devenues bilingues, portant leur total à 114 à Mulhouse. Vous pourrez les découvrir sur ce site.
Vous pourrez également visionner sur ce site photos et vidéos (dont le reportage de France 3 Haute Alsace du même jour) de cette manifestation et notamment le discours très volontaire du Maire, Jean Rottner, et sa version alsacienne, portée avec brio (c’est qui ?) par Evelyne Troxler.
Mulhouse, ville monde, ville cosmopolite, ville multiculturelle, mais également ville alsacienne, n’oublie pas sa langue et culture régionale qui a droit de « Cité » (dans tous les sens du terme) dans cette ville, aux cotés des autres langues et cultures, (avec bien évidemment la langue et la culture française comme dénominateur commun de l’ensemble des communautés qui vivent dans cette ville). Les « Alsaciens de souche », bien que minoritaires aujourd’hui à Mulhouse, seront d’autant plus ouverts aux autres communautés qu’ils sentiront reconnue et valorisée leur propre culture. Il n y a pas lieu de les opposer ; bien au contraire, elles peuvent fonctionner en osmose, en synergie, au grand bénéfice final du dynamisme de notre ville.
Comme l’a annoncé le Maire, Jean Rottner, la Ville de Mulhouse a réellement l’ambition de poursuivre la promotion de cette langue et culture régionale, d’en faire un patrimoine partagée par tous les mulhousiens qui s’y intéresseront. Il y va de la cohésion, de l’intérêt général, du rayonnement de cette ville et de l’épanouissement humain et professionnel de ses habitants.
A Mulhouse, c’est le printemps pour notre langue (régionale), dans la perspective bientôt d’un bel été…

et voici les 8 premières rues bilingues du programme 2011 ; les nominées sont : (quelle est votre préférée ?)








Mulhouse célèbre vingt ans de plaques bilingues
Entouré de plusieurs élus municipaux des groupes majoritaire, centriste et socialiste, ainsi que d’enfants de l’école bilingue ABCM, le maire de Mulhouse Jean Rottner a dévoilé hier matin une toute nouvelle plaque de vie bilingue français/alsacien au pied du n° 1 du boulevard Roosevelt. Le nom retenu en alsacien ? « Owertorstross », soit, littéralement, rue de la Porte haute.
« Rendre cette culture commune à tous »
La plaque dévoilée hier
(boulevard Roosevelt/Owertorstross)
n’est que la première de 2011.
Une vingtaine d’autres suivront cette année.
Photo Dom PoirierCette plaque vient s’ajouter aux 114 déjà existantes. À ce jour, un quart des rues mulhousiennes portent ainsi une plaque bilingue — et leur nombre s’accroît d’une vingtaine par an… Pour mémoire, la toute première fut celle de la rue du Sauvage (« Wildemannsgass »), posée le 23 mars 1991, c’est-à-dire il y a tout juste vingt ans.
Autre anniversaire salué hier matin : celui des dix ans d’existence de l’association « E Friehjor fer unseri Sproch » — laquelle vient d’ailleurs de décerner un prix à la Ville de Mulhouse pour son action en faveur du bilinguisme.
Commentaire, à ce propos, du maire de Mulhouse, quelques instants avant de dévoiler la nouvelle plaque : « Il s’agit d’un acte hautement porteur et symbolique. Par la présence de ces plaques, il s’agit de titiller la curiosité de nos concitoyens et de rendre cette culture commune à tous, quelles que soient nos origines. Le bilinguisme est un levier d’épanouissement personnel, culturel et professionnel. » Et Jean Rottner de conclure : « L’un de nos objectifs est de mailler le plus rapidement possible l’ensemble des quartiers mulhousiens avec des classes bilingues. »
L’Alsace Mulhouse Emmanuel Delahaye





