rue

  • Gambetta (boulevard Léon) / Kàmispfàd

    La rue prend le nom de Léon Gambetta en 1944. Au cours de la guerre de 1870, il est Ministre de l`Intérieur au sein du gouvernement de Défense Nationale. Le 7 octobre 1870, il réussit à quitter Paris assiégé et part en ballon pour diriger la guerre en province. Il démissionnera lorsque l`Alsace sera abandonnée à l`Allemagne.

  • Tondeurs (rue des) / Frescheweid

    Cette impasse, une des plus anciennes du vieux Mulhouse, est déjà mentionnée vers 1300 comme « vicus sancti Urbani ». Le nom de Saint Urbain s`est maintenu jusque dans le premier tiers du XIXe siècle. A partir de 1830 paraît la dénomination « impasse des Tondeurs » et dans le patois local celle de « Froeschenweid » (pâturage aux grenouilles). La légende prétend qu`une mare y existait sur une petite place dans laquelle de nombreuses grenouilles prenaient leurs ébats. La ruelle doit son nom aux tondeurs de drap qui l`occupait.

  • Bons ménages (rue des) / Güeta Hüsshàltung Stross

    A proximité immédiate de la Cité de Mulhouse, cette rue exprime l`idée de bonne tenue du ménage et de bonne gestion de l`économie domestique, prônées par les industriels mulhousiens de l`époque. La dénomination en dialecte en est la traduction littérale.

  • Chevaliers (rue des) / Rìttergàss

    Comme souvent à Mulhouse, la présence historique d`une famille (ici la famille « Ritter ») conduisit à une dénomination de lieu ; « chevalier » étant la traduction française de « Ritter »

  • Lucelle (rue de) / Lützelhofgàss

    Lutzelhof était le nom de la cour que possédait l`abbaye de Lucelle dans la république de Mulhouse en 1593. Les abbés de Lucelle avaient droit de bourgeoisie jusqu`en 1798. Leur abbaye cistercienne, fondée en 1123 à Lucelle, était un des centres religieux et culturels des plus importants et des plus riches d`Alsace.

  • Saint Jean (rue) / Johannesgàss

    Dès le XVe siècle, une ruelle privée, bordée de murs, traversait la propriété de l`enclos des chevaliers de Saint-Jean, domaine appelé « Johanniterhof ». L`entrée de cette ruelle et sa sortie étaient toujours ouvertes pour permettre le passage aux habitants. Après 1800, la rue fût élargie et nommée « rue Saint-Jean » en souvenir de l`enclos des chevaliers.

  • Sinne (rue de la) / Uf der Sinnà

    La rue porte le nom du cours d`eau qui longeait les remparts de la ville. Le cours fut comme le quai du fossé (avenue Kennedy) vouté afin de permettre aux eaux de traverser la ville sans l`inonder.

  • Prêtres (impasse des) / Pfaffàgàsslà

    A l`entrée de la rue Guillaume Tell, s`élevait une maison dite « zum Pfaffeneck » ou coin des prêtres. Divisée en deux au XVIIIe siècle, le nom resta à la maison formant l`angle de l`impasse des prêtres. Le nom de « Pfaffengässlein » paraît pour la première fois le 21 mars 1571 et s`est maintenu dans le patois local jusqu`à nos jours. Il remonte sans doute aux maisons prébendiales de Saint-Erard et de Notre-Dame qui existaient avant la réforme et dans lequel des ecclésiastiques malades ou âgés trouvaient asile.

  • Bonbonnière (rue de la) / Siàss Winkel

    La rue Bonbonnière est située entre la rue des Franciscains et la place de la Concorde. Pendant longtemps, ce ne fut qu’une ruelle étroite et tortueuse jusqu’aux différents élargissements en 1770, 1898 et 1902.
    Vers 1503, on appelait le passage « im dem gässelin by den Barfüssern » (ruelle prés des Franciscain », puis en 1541 « uff die gassen so von den Augustinerplatz zu den Barfüssen geht » ou la rue qui va de la place des Augustins vers les Franciscains. Mais déjà, vers 1525 apparaît le nom de « Frauengässlein ou Frauengasse» (rue des Dames) qui restera en usage jusqu’en 1798. Dès 1698 on note l’utilisation de « im süssen Winkel » qui fut transformé vers la fin du XVIIIème siècle en« rue Bonbonnière ». Ce nom vient d’une maison de tolérance dont la plus ancienne mention date de 1499. Au cours du temps cette maison (au numéro 5) se fera appeler successivement « huss gennant Frauenhuss » ou « huss so das Frauenhuss gewesen ». La tradition coquine et sucrée de la rue ne s’est jamais vraiment tarie, puisque de nos jours le plus ancien sex-shop de Mulhouse se trouve dans cette rue.

  • Engel (rue) / Engelgàss

    Le nom d`Alfred Engel a été attribué à cette rue en reconnaissance des dons que sa famille fit à la ville (la maison de l`actuel musée des beaux-arts ainsi que le parc du square Steinbach.) Alfred Engel est né le 17 mars 1848, il est le troisième fils de Frédéric Engel Dollfus.