rue

  • Boeufs (impasse des) / Ochsegàsslà

    C’est une ruelle en cul-de-sac qui s’ouvre en face de la rue des Bouchers dont elle forme la prolongation. Elle portait jusqu’en 1798 le nom de « Grossheintzengässelein » qui remonte dans doute à un membre de la famille Grossheintz. Apres 1798, la désignation « rue des Boeufs » ou « Ochsengässelein » se généralisa et fut changée en 1840 en « impasse des Boeufs ».
    Le chroniqueur Graf affirme que l’image d’un boeuf se trouvait sur une maison dans le fond de la ruelle. Cette assertion répétée par Ehrsam reste tout aussi invraisemblable que l’ « auberge au Boeuf d’or » qu’on cherche à situer, sans preuves, à l’entrée de l’impasse. Incontestablement elle doit son nom au voisinage de l’abattoir et du fait que les bêtes à cornes y étaient parquées.

  • Engelmann (rue) / Breitegass

    La « Breitegass » que l’on traduit par « rue traversière » relie la rue de la justice à la rue de la Moselle. Elle fut appelée « rue Engelmann » en 1918 en raison de l’établissement situé à l’entrée de la rue où Godefroi Engelmann fit les premières lithographies à Mulhouse.

  • Concorde (place de la) / Itrachtsplàtzlà

    Cette place carrefour, sur laquelle débouche les rues du raisin, des tanneurs, de l’Arsenal et bonbonnière, a été jusque dans le premier tiers du XVIéme siècle le cimetière du couvent des Augustins qui s’élevait en bordure de la place (côté sud). La « place de la concorde » fut d’abord appelée « augustinerplazt » puis « spitalplazt » en raison de l’hôpital qui fut transféré à la Reforme rue du Sauvage. En 1526, la place était dédiée à la vente et au dépôt de bois de chauffage et de construction. Les actes du XVIéme siècle font état de « holz- ou Diehlenmarkt » soit le marché au bois. Avant 1784, on y vendait également le tan pour préparer les cuirs, ainsi que les miches dites « Lohkas », employées pour le chauffage jusqu`à la fin du XIXéme siècle.
    Elle tient son nom actuel de «place de la concorde » car située entre la ville haute et basse, elle fut le lieu où se déroulât la seule exécution publique à Mulhouse en 1824.

  • Vendanges (rue des) / Ewera Wigassla

    Le vignoble couvrait une bonne partie du Reeberg vers lequel convergeaient trois chemins d`exploitation, dont celui qui deviendra la rue des vendanges et qui en était le plus haut (d`où son nom en alsacien).

  • Saint Amarin (rue de) / Dàmalechlawag

    Au Nord-Est de Mulhouse, dans un quartier longtemps peu urbanisé, mais où pointaient plusieurs usines, ce chemin conduisait sur les bords de la Doller, à un endroit discret, reculé, réservé au bains des dames. Le nom dialectal, à double sens, crée par le conseil de quartier en 2010, rappelle cette anecdote cocasse.

  • Saint Fiacre (rue) / Fiackergassla

    Cette rue de Mulhouse est comprise entre la rue des Chantiers et la rue des Jardiniers. Le nom de Saint Fiacre, vient du saint patron des jardiniers et des maraîchers. On représente Saint Fiacre cultivant son jardin avec une bêche et on l`évoque contre les hémorroïdes (le mal de Saint Fiacre). Sa fête est le 30 août.

  • Tonneliers (place des) / Fassbinderplatz

    Cette place a été créée à l`occasion de la rénovation de la « Cour des Maréchaux ». Son nom a été inspiré de l`ancienne impasse des Tonneliers (actuel place Dreyfus) où les fabricants et réparateurs de tonneaux c`étaient établis.

  • Montagne (rue de la) / Barggàss

    Le nom de cette rue, dont la plaque en dialecte est la traduction littérale, est l`une des principales voies d`accès au « Rebberg » Mulhousien, première colline jurassienne du Sundgau, située à Mulhouse.

  • Ellès (rue) / Elles Stross

    La famille « Ellès » habitait cette rue. Le dernier survivant de la lignée désigna la ville comme légataire universel en 1877. En remerciement de cet acte de générosité, la ville octroya le nom de cette famille à cette rue` Cela n`a donc rien à voir avec le pronom personnel « elles ».

  • Jura (rue du) / Grumbel Wag

    Cette rue occupait l`emplacement d`un chemin difficile, conduisant au Rebberg, plein de bosses et d`ornières, surnommé de ce fait « Grumbel Weg » par les Mulhousiens. Un clin d« il sans doute au « grumble » de la pâtisserie anglaise, le dessus quelque peu caboté de ce gâteau ayant sans doute des similitudes avec l`aspect originel de ce chemin de terre.