rue

  • Moulin à vent (rue du) / Wìndmehlawag

    Au pied du Reeberg se trouvait semble-t-il un moulin à vent qui donna le nom à cette rue, dont le nom dialectal est la traduction littérale.

  • Brume (rue de la) / Nawel Stross

    Rue créée en 1901, à l’époque allemande, sous le dénominatif de « Nebel Strasse ». Elle semble devoir ce nom à la brume qui recouvrait parfois les prés aux portes de la ville, avant l’urbanisation du secteur. « Nawel » est la formule alsacienne de Nebel.

  • Lavoisier (rue) / Niederfrorst Stross

    Cette rue conduisait à une forêt appelée « Niederforst »

  • Vosges (rue des) / Vogesablìckgàss

    Son nom fut choisi en 1844 car à l`époque, par-delà les près on voyait parfaitement toutes les montagnes vosgiennes. Ce n`est qu`en 1860, après la construction de la première cité autour de la rue de Strasbourg que la rue prend son allure définitive et est prolongée jusqu`à la rue de la filature.

  • Verriers (rue des) / Glàserstross

    Cette rue aboutit à l`ancienne fabrique de verres d`Albert Gerrer. La ville souhaita par cette dénomination (traduite littéralement en dialecte mulhousien) rendre hommage en 1926 à cette corporation.

  • Lefebvre (rue) / Ewigkeit Stross

    Cette longue rue structurante, conduit au cimetière central, d’où son nom d’ « Ewigkeitstrasse » dès 1873, deux ans après sa création en 1871, à la toute fin du Second Empire (avenue du repos au moment de sa création). François Joseph Lefebvre est un maréchal d’empire alsacien de Napoléon I.

  • Maréchaux (rue des) / Schmidgass

    La rue des Maréchaux « Schmiedgasse » reliait la partie de la ville haute au centre. Elle s`appelait au début du XIVe siècle « Grosshüglin von Dornachgasse » d`après la famille de Dornach dont la cour s`étendait en face de la caserne des pompiers « Werkhof » et qui passa, vers la fin du même siècle aux nobles Zu Rhein. C`est à eux que se rattacha le nom de « ze Rine gasse ». Au début du XVe siècle le nom de « Schmiedgasse , rue des Maréchaux » se rapportait au poêle des maréchaux, occupé par cette tribu depuis la fin du XVe siècle. Cette appellation est restée inchangée jusqu`à nos jours

  • Lambert (rue) / Lambertgàss

    C`est en souvenir du grand physicien Jean-Henri Lambert, né dans une maison à l`entrée de la place en 1728, que l`ancien marché aux pots – ou aux potiers, c`est selon – a été baptisé « place Lambert ». Pour le centième anniversaire de sa naissance, une colonne a été érigée au milieu de la place. Transférée à la Porte Haute lors de la construction du nouveau temple, son retour à sa place initiale date de la fin du XXe siècle. À l`origine, cette place était aussi appelée « sur le cimetière » en référence aux nombreuses tombes qui bordaient alors l`ancienne église Saint-Étienne au XVe siècle.

    Johann Heinrich Lambert est un mathématicien franco-allemand du XVIIIe siècle (Mulhouse, 26 août 1728 – Berlin, 25 septembre 1777), connu en géographie pour sa projection de Lambert ; obligatoire pour l’établissement de la carte topographique de France, elle consiste en 4 projections coniques, conformes, prises le long du méridien de Paris, en 4 parallèles équidistants. De ce fait, il a préparé l’étude des transformations conformes (le plan d`Argand et les nombres complexes de Gauss sont postérieurs de 30 ans). Son traité de perspective (1759, 1774) précède les travaux de Monge, poursuivis par Poncelet. Préoccupé par la représentation de la profondeur en peinture et la représentation de la transparence de l’air, il énonce la loi de Lambert en photométrie (1760). Ses travaux sur les tracés à la règle et au compas le conduisent à discuter du célèbre postulat d’Euclide sur les parallèles (1786), et à prouver l’irrationalité de PI (1768). En astronomie, retrouvant les résultats d’Euler sur les trajectoires paraboliques (d’énergie nulle) sur les comètes, il les prolonge par le théorème de Lambert sur les orbites elliptiques (3 positions datées permettent de déterminer le mouvement képlérien d’un satellite) (1761). On lui doit de nombreux articles de trigonométrie sphérique (1770), mais sans que la notion d’angle solide soit encore clairement définie.

  • Réunion (place de la) / Rothüsssplatz

    La « Rothüsssplatz » que l`on traduit par « place de la mairie » est le lieu central de Mulhouse on l`on trouve encore de nos jours, le temple Saint Etienne, le marché et l`ancien hôtel de ville. Elle fut appelée « place de la réunion » en 1798 après la réunion de Mulhouse à la France.

  • Bonnes Gens (rue des) / Güàtàlitstross

    Une référence déguisée se cache derrière la dénomination de cette rue. En effet elle menait à l’ancienne léproserie (actuel musée des étoffes). Par superstition, les lépreux étaient appelés « bonnes gens » par euphémisme, d’où le nom de cette rue.