• Rabbins (rue des) / Ràbinergàss

    La référence aux rabbins donnée en 1919 trouve son sens par la présence de la synagogue, construite en 1849.

  • Tour du Diable (rue de la) / Teifelsturmgass

    Les tours complétaient le mur de l’enceinte de ville, construit entre 1222 et 1224, sous le règne de Fréderic II Hohenstaufen. Les plus anciennes, la tour du Diable et la tour Nessel datent du milieu du XIIIème siècle. Elles font partie du château de l’évêque de Strasbourg qui fut détruit par les bourgeois de Mulhouse en 1262. En 1435, la tour du Diable est mentionnée comme « wiss Turm » du nom du bourgeois possédant la demeure voisine. L’appellation « Teufels Turm » apparaît en 1461 et en 1473, lors de procès en sorcellerie ou l’édifice servit de prison. En 1825, la tour est réaménagée en logement pour ouvriers. En 1904 une partie de la façade nord est détruite par un incendie. Elle est restaurée en 1907 et est intégrée à l’école voisine qui deviendra le lycée Gay Lussac. La tour est inscrite à l`inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1929.

  • Argonne (rue de l`) / Ewera Neiwag

    Elle porte le nom d`une célèbre bataille de la 1ère guerre mondiale. Son nom dialectal rappelle l`existence in situ d`un des nombreux sentiers qui traçaient le Reeberg.

  • Arsenal (rue de l`) / Zighüsgass

    Le nom de la rue dû à l’ancien arsenal, autrefois église des Augustins, ne date que des années 1830. Après 1538, on l’appelait « Neue Spitalgasse » (rue du nouvel hôpital), alors que parait en même temps la désignation « rue des Augustins » qui se maintint jusque dans le premier tiers du XIXe siècle. Dès 1798 elle avait été rebaptisée en « rue Egalité », mais cette dénomination ne se généralisa pas.
    La rue de l’Arsenal débute place de la concorde. Elle représentait jusqu’à la réunion de Mulhouse à la France un grand axe de communication avec la ville haute.

  • Boeufs (impasse des) / Ochsegàsslà

    C’est une ruelle en cul-de-sac qui s’ouvre en face de la rue des Bouchers dont elle forme la prolongation. Elle portait jusqu’en 1798 le nom de « Grossheintzengässelein » qui remonte dans doute à un membre de la famille Grossheintz. Apres 1798, la désignation « rue des Boeufs » ou « Ochsengässelein » se généralisa et fut changée en 1840 en « impasse des Boeufs ».
    Le chroniqueur Graf affirme que l’image d’un boeuf se trouvait sur une maison dans le fond de la ruelle. Cette assertion répétée par Ehrsam reste tout aussi invraisemblable que l’ « auberge au Boeuf d’or » qu’on cherche à situer, sans preuves, à l’entrée de l’impasse. Incontestablement elle doit son nom au voisinage de l’abattoir et du fait que les bêtes à cornes y étaient parquées.

  • Preiss (rue Jacques) / Neigàss

    La rue Jacques Preiss occupe un segment longeant les anciens remparts de la ville haute entre la porte haute et la porte du miroir. Nommée  » rue Neuve  » en 1830, elle a été tracée des le premier Empire. C`est en 1920 que les autorités françaises ont décidé d`honorer la mémoire de Jacques Preiss, patriote alsacien et mulhousien.

  • Grand` rue / Lang Gass

    Les quartiers à l’ouest de la ville figurent jusqu’au-delà du XVIe siècle dans les registres de la taille et des contrats sous le nom de « haute ville » terme d’ordre général qui ne permet pas, sans d’autres sources, de fixer avec certitude les propriétés qui s’y trouvaient. La partie supérieure de la Grand`rue, à partir de la cour Saint-Jean jusqu’à la tour Nessel, s’appelait passagèrement aussi « Nesselgasse » ; cette désignation a été reportée au XVIIéme siècle sur son prolongement : le chemin de communication entre les tours de Nessel et du Diable.
    La dénomination « Grafengass » (rue des contes) parait dès le milieu du XVIe siècle, elle se généralisa ensuite et comprenait finalement toute la rue, depuis celle de l’Arsenal jusqu`à la porte Nessel. Le nom de « Grand`rue, Langegasse » n’a été employé qu’à partir de 1798 et resta depuis lors en usage.
    La Grand`rue qui donnait primitivement accès au château fort de l’évêque, était occupée durant des années par de grandes cours nobles ce qui lui valut le nom de « rue des contes ». A partir du XVIIéme siècle des bourgeois agriculteurs s’y installèrent et y exploitèrent les jardins et les vignes. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle l’industrie s’y implanta en démolissant et en transformant de nombreuses vielles demeures dont l’enclos des chevaliers de Malte ou de Saint-Jean (1268-1798) dont il ne reste plus que la chapelle Saint-Jean et la maison qui y est accolée.

  • Europe (boulevard de l`) / Dentschastross

    Le boulevard de l`Europe conduit au secteur de la « Dentsche » (barrage en alémanique), lieu où convergeaient les bras de l`Ill qui enserraient les murailles du vieux Mulhouse, régulés à cet endroit par un barrage.

  • Raisin (rue du) / Triwelgass

    Dans la description de la rue du Raison de l`ouvrage de Léonard-Georges Werner sur la « Topographie historique du vieux Mulhouse », avant 1898, le passage en direction de la rue Henriette n`existait pas. Lors de sa création, un marchand de meuble « Léon Schwob » dut être exproprié. De cette histoire il reste encore le nom de la ruelle que formait la maison « Schwobweinsla »

  • Nouveau Bassin (rue du) / Nèia Bassin Stross

    Le nouveau bassin est une extension en équerre et en cul de sac du canal du Rhône au Rhin qui traverse Mulhouse, où fut implanté le 2ème port de Mulhouse. Une rue qui y abouti porte son nom de ce « Nèia Bassin » (nouveau bassin en syncrétisme ou créole français-alsacien)