rue

  • Bains (rue des) / Bàdagassla

    Cette rue doit son nom à la présence, à son origine, d`un important établissement de bains. Comme la plupart des villes industrielles du milieu du XIXéme siècle, le quartier de la fonderie bénéficie d`aménagements sanitaires et sociaux. La création d`une salle d`asile (école maternelle) et d`une école primaire, rue Saint Michel, ainsi que les « bains et lavoirs » au 5 rue des Bains en sont les témoins..

  • Bastion (rue du) / Bollwàrkgàsslà

    La rue du Bastion (Bollwerk en Allemand) est située derrière le symbole architectural de Mulhouse, la Tour du Bollwerk. Aucun immeuble n`y est numéroté et même le pignon du dernier immeuble de la rue de la justice qui fait l`angle à des fenêtres en trompe l`oeil.

  • Blibliothéque (rue de la) / Kaiwagassla

    Cette rue, très étroite, a été peu habitée. Elle est limitée, dès le XVIéme siècle, par la grande propriété des chevaliers de Malte, du côté de la chapelle St Jean et, en face par de grands jardins dépendants de la cour de nobles d`Illzach.
    Ce passage faiblement fréquenté a pour le nom peu flatteur mais explicite de Kaibel, littéralement « charogne de cheval » – soit un dépôt d`ordure.

  • Charité (rue de la) / Wohltätigkeitsstross

    Créée en 1866, cette rue du quartier Fridolin doit son nom à la présence de l`hôpital israélite qui se situait à l`époque à l`angle de la rue Koechlin. Cet établissement, fondé en 1862 fut reconnu d`utilité publique en 1869 et fut décrit comme « un établissement qui reçoit gratuitement les malades et les vieillards indigents israélites de tout le département. Il possède une quarantaine de lits, dont un tiers est affecté aux malades et les autres aux infirmes. »

  • Charrons (rue des) / Wagnergass

    Anciennement ruelle « Nueffer » la rue des Charrons fut percée en 1645 pour communiquer entre la rue des Tondeurs et la rue Paille. Elle doit son nom aux « charrons, Wagner » qui s’y étaient établis.

  • Tour du Diable (rue de la) / Teifelsturmgass

    Les tours complétaient le mur de l’enceinte de ville, construit entre 1222 et 1224, sous le règne de Fréderic II Hohenstaufen. Les plus anciennes, la tour du Diable et la tour Nessel datent du milieu du XIIIème siècle. Elles font partie du château de l’évêque de Strasbourg qui fut détruit par les bourgeois de Mulhouse en 1262. En 1435, la tour du Diable est mentionnée comme « wiss Turm » du nom du bourgeois possédant la demeure voisine. L’appellation « Teufels Turm » apparaît en 1461 et en 1473, lors de procès en sorcellerie ou l’édifice servit de prison. En 1825, la tour est réaménagée en logement pour ouvriers. En 1904 une partie de la façade nord est détruite par un incendie. Elle est restaurée en 1907 et est intégrée à l’école voisine qui deviendra le lycée Gay Lussac. La tour est inscrite à l`inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1929.

  • Engel (rue) / Engelgàss

    Le nom d`Alfred Engel a été attribué à cette rue en reconnaissance des dons que sa famille fit à la ville (la maison de l`actuel musée des beaux-arts ainsi que le parc du square Steinbach.) Alfred Engel est né le 17 mars 1848, il est le troisième fils de Frédéric Engel Dollfus.

  • Engelmann (rue) / Breitegass

    La « Breitegass » que l’on traduit par « rue traversière » relie la rue de la justice à la rue de la Moselle. Elle fut appelée « rue Engelmann » en 1918 en raison de l’établissement situé à l’entrée de la rue où Godefroi Engelmann fit les premières lithographies à Mulhouse.

  • Filature (rue de la) / Spìnnereigassla

    La rue de la filature (Spinnerei) doit son nom à la présence dans cette voie de la filature Wallach frères, existant en cet endroit entre 1855 et 1900.

  • Fleurs (rue des) / Bluamagass

    La rue n’a pas changé de nom au cours du temps. Elle est située derrière les anciennes halles. Elle fait tout naturellement référence au commerce pratiqué dans cette partie de la ville puisqu’une section des halles était consacrée aux plantes.