rue

  • Pêcheurs (quai des) / zum Cockruri

    Ce quai apparaît en même temps que le canal de décharge, creusé entre 1846 et 1850, pour protéger la ville des inondations de l`Ill. La dénomination « pêcheurs » va de soi sur ce parcours menant à l`Ill qui est à l`époque une rivière sauvage en amont de Mulhouse.

  • Pins (rue des) / Fìschtastross

    Le nom de la rue vient probablement de la présence de pins sylvestres reconnaissable à leurs écorces orangées sur leurs parties supérieures et que l`on trouve actuellement sur les terrasses de la Hardt.

  • Platanes (rue des) / Plàtànastross

    Ce passage planté entre le lycée Lambert et le gymnase Erbland faisait partie de la résidence d`étape de l`empereur germanique Frédéric 1er Barberousse (d`où Barbarossa Strasse) qui avait choisi Mulhouse comme ville relais entre la Souabe et le comté de Bourgogne.

  • Preiss (rue Jacques) / Neigàss

    La rue Jacques Preiss occupe un segment longeant les anciens remparts de la ville haute entre la porte haute et la porte du miroir. Nommée  » rue Neuve  » en 1830, elle a été tracée des le premier Empire. C`est en 1920 que les autorités françaises ont décidé d`honorer la mémoire de Jacques Preiss, patriote alsacien et mulhousien.

  • Prêtres (impasse des) / Pfaffàgàsslà

    A l`entrée de la rue Guillaume Tell, s`élevait une maison dite « zum Pfaffeneck » ou coin des prêtres. Divisée en deux au XVIIIe siècle, le nom resta à la maison formant l`angle de l`impasse des prêtres. Le nom de « Pfaffengässlein » paraît pour la première fois le 21 mars 1571 et s`est maintenu dans le patois local jusqu`à nos jours. Il remonte sans doute aux maisons prébendiales de Saint-Erard et de Notre-Dame qui existaient avant la réforme et dans lequel des ecclésiastiques malades ou âgés trouvaient asile.

  • Rabbins (rue des) / Ràbinergàss

    La référence aux rabbins donnée en 1919 trouve son sens par la présence de la synagogue, construite en 1849.

  • Tanneurs (rue des) / Gàrwergass

    La rue des Tanneurs compte parmi les plus anciennes de la ville et doit son nom aux nombreuses tanneries établies le long du ruisselet dit Augustiner- ou Stadtbächlein. Les eaux du ruisselet coulaient alors au milieu de la rue et ce n`est qu`en 1730 qu`un déplacement eut lieu vers la droite le long des maisons. Le pavage de la rue n`a été effectué qu`en 1775.

  • Henriette (rue) / Schüelgass

    Le nom de cette rue est en étroite connexion avec le jour de la Réunion de Mulhouse à la France. Elle le doit à Henriette Reber (Madame Edouard Koechlin) première enfant née au numéro 20 le 15 mars 1798 comme fille du négociant Jean-Henri Reber et soeur du compositeur Henri Reber. Le commissaire du Gouvernement Meztger offrit à cette première Française Mulhousienne un drapeau aux couleurs nationales, les grenadiers de la ville lui donnèrent une timbale dédicacée en vermeil et un couvert en argent. Depuis cette journée historique l’ancienne rue des Ecoles porte le nom de rue Henriette.
    La rue Henriette, une des plus anciennes rues de la cité, a toujours été la voie intermédiaire entre le centre et la ville haute. Sa première mention remonte à l’an 1300 alors qu’il existait à proximité du poêle des vignerons une école de garçons. Une école de filles s’y trouvait encore fin XVIe siècle à l’entrée de la rue.

  • Synagogue (rue de la) / Pfrundhüsgass

    Elle portait vers 1548 le nom de « rue de l`hospice, Pfrundhausgasse » et avait été détachée de la rue de la Loi qui faisait primitivement la jonction entre la rue de L`Arsenal et la rue des Trois Rois. Au XVIIe siècle paraît le nom de « rue de l`Hôpital, Spitalgasse » qui se rapportait à l`hôpital bordant la rue. Vers la fin du XVIIIe siècle elle est désignée comme « rue du Miroir » et après 1798 comme « rue de l`Hôpital civil ». En 1849 on construit la synagogue sur une partie de l`enclos de l`hôpital qui donna le nom à la rue.

  • Bonnes Gens (rue des) / Güàtàlitstross

    Une référence déguisée se cache derrière la dénomination de cette rue. En effet elle menait à l’ancienne léproserie (actuel musée des étoffes). Par superstition, les lépreux étaient appelés « bonnes gens » par euphémisme, d’où le nom de cette rue.