• Cèdre (rue du) / Ziegelàcker

    Cette rue jouxte un lieu dit « ziegelacker » (champs des tuiles) où étaient séchées à l`air libre les tuiles produites à Mulhouse dans ce quartier très industriel. La plaque en dialecte fait référence à ce lieu-dit.

  • Synagogue (rue de la) / Pfrundhüsgass

    Elle portait vers 1548 le nom de « rue de l`hospice, Pfrundhausgasse » et avait été détachée de la rue de la Loi qui faisait primitivement la jonction entre la rue de L`Arsenal et la rue des Trois Rois. Au XVIIe siècle paraît le nom de « rue de l`Hôpital, Spitalgasse » qui se rapportait à l`hôpital bordant la rue. Vers la fin du XVIIIe siècle elle est désignée comme « rue du Miroir » et après 1798 comme « rue de l`Hôpital civil ». En 1849 on construit la synagogue sur une partie de l`enclos de l`hôpital qui donna le nom à la rue.

  • Trois Rois (rue des) / Dreikenigsgass

    La rue doit son nom au parcours emprunté par les personnes qui se rendirent à l`entrevue de 1027 à laquelle participèrent l`empereur Conrad II, son fils Henri III, roi des Romains et Rodolphe III, le dernier roi de Bourgogne.

  • Cotonnière (parc de la) / Baradrackgàrta

    Les dialectophones l’auront noté : parc de la Cotonnière n’est nullement la traduction de Baradrackgarta, le nom alsacien de ce jardin mulhousien. Baradrack (traduction littérale : crotte d’ours !), c’est la réglisse. Et c’était aussi le surnom que les habitants du quartier avaient donné à la Cotonnière, et qui par extension, leur était également donné à eux. Pourquoi la réglisse? Parce que, M. Koechlin-Zurbach, patron de cette Cotonnière, avait l’habitude de donner à ses ouvriers une boisson parfumée à la réglisse, pour les stimuler.

  • Montagne (rue de la) / Barggàss

    Le nom de cette rue, dont la plaque en dialecte est la traduction littérale, est l`une des principales voies d`accès au « Rebberg » Mulhousien, première colline jurassienne du Sundgau, située à Mulhouse.

  • Marchandise (rue de la) / Giaterstross

    Rue créée en 1926 dans le cadre de l`urbanisation des quartiers industriels du nord de la ville, la dénomination dialectale en est la traduction littérale.

  • Bains (rue des) / Bàdagassla

    Cette rue doit son nom à la présence, à son origine, d`un important établissement de bains. Comme la plupart des villes industrielles du milieu du XIXéme siècle, le quartier de la fonderie bénéficie d`aménagements sanitaires et sociaux. La création d`une salle d`asile (école maternelle) et d`une école primaire, rue Saint Michel, ainsi que les « bains et lavoirs » au 5 rue des Bains en sont les témoins..

  • Mercière (rue) / Kromgass

    La rue Mercière est située entre la rue du Sauvage et l`hôtel de ville. C`est l`une dès plus anciennes rue de Mulhouse et elle tient son nom des nombreux commerçants qui y tenaient boutiques. A l`origine elle était plus étroite et était barrée à son débouché sur la place de l`hôtel de ville (place de la Réunion). Cette extrémité fut ouverte en 1457 pour laisser un libre accès à la place de l`hôtel de ville, au marché et au cimetière. Lors du choix du nom alsacien un débat eu lieu car deux noms furent proposés: Kramgasse ou Kromgasse.

  • Oiseaux (rue des) / Vogelgassa

    Le nom de la rue des oiseaux viendrait du fait que toutes les rues de la cité dont le nom fait référence à un nom d`oiseau débouchent sur cette rue:

    • la rue des Faisans,
    • le passage des Rossignols,
    • le passage des Alouettes et
    • le passage des Corbeaux.
  • Saint Jean (rue) / Johannesgàss

    Dès le XVe siècle, une ruelle privée, bordée de murs, traversait la propriété de l`enclos des chevaliers de Saint-Jean, domaine appelé « Johanniterhof ». L`entrée de cette ruelle et sa sortie étaient toujours ouvertes pour permettre le passage aux habitants. Après 1800, la rue fût élargie et nommée « rue Saint-Jean » en souvenir de l`enclos des chevaliers.