• Lyon (rue de) / Menschtergàss

    Son nom provient probablement de sa situation géographique près de l`ancien faubourg d`Altkirch (actuel rue Clemenceau), sortie de ville direction Lyon / Belfort.

  • Lucelle (rue de) / Lützelhofgàss

    Lutzelhof était le nom de la cour que possédait l`abbaye de Lucelle dans la république de Mulhouse en 1593. Les abbés de Lucelle avaient droit de bourgeoisie jusqu`en 1798. Leur abbaye cistercienne, fondée en 1123 à Lucelle, était un des centres religieux et culturels des plus importants et des plus riches d`Alsace.

  • Lorraine (rue de) / Lothringergass

    La rue de Lorraine fut primitivement qu`un étroit chemin menant au moulin dit « walkenmühle ». Il a été élargi en 1834 au moment de la construction de l`école primaire centrale sur une partie de l`ancien cimetière des Franciscains. La cour des nobles Wunnenberg occupait tout le carré partant de la rue des Franciscains et longeant toute la longueur de la rue de Lorraine jusqu`au quai du fossé (avenue Kennedy). Ce bâtiment fut construit en 1725 par le lorrain Pierre Thierry (d`où son nom) et fut au XIXe siècle une usine puis dès 1876 une école primaire sous le nom d` « Ecole de la Cour de Lorraine ».

  • Imprimeurs (rue des) / Stoffdruckergàss

    C`est probablement les imprimeurs sur textile que les pouvoirs publics ont voulu honorer en 1855. Cette rue a été créée lors de la construction de la première cité ouvrière.

  • Horloge (impasse de l`) / Uhrehof

    A gauche, en partant de la place de la Concorde, débouche au milieu de la rue des Tanneurs la cour ou l’impasse de l’Horloge (Uhrehof), dénomination moderne qui date des années 1830. Sur le plan Mérian de 1642 elle se présente comme un enclos, fermé vers la rue des Tanneurs par une porte à claire-voie. Au début de XVIIIe siècle la cour devint une impasse qui communiquait par un étroit couloir avec les rues des Maréchaux et des Franciscains,
    Le nom « Urhenhof » rappelle l’existence dans le fond de la cour d’une horlogerie, fondée par un nommé Jean-Michel Heinrich. L’établissement débuta vers 1790, devint en 1795 Pierre Risler et Cie et cessa son exploitation en 1797.

  • Henriette (rue) / Schüelgass

    Le nom de cette rue est en étroite connexion avec le jour de la Réunion de Mulhouse à la France. Elle le doit à Henriette Reber (Madame Edouard Koechlin) première enfant née au numéro 20 le 15 mars 1798 comme fille du négociant Jean-Henri Reber et soeur du compositeur Henri Reber. Le commissaire du Gouvernement Meztger offrit à cette première Française Mulhousienne un drapeau aux couleurs nationales, les grenadiers de la ville lui donnèrent une timbale dédicacée en vermeil et un couvert en argent. Depuis cette journée historique l’ancienne rue des Ecoles porte le nom de rue Henriette.
    La rue Henriette, une des plus anciennes rues de la cité, a toujours été la voie intermédiaire entre le centre et la ville haute. Sa première mention remonte à l’an 1300 alors qu’il existait à proximité du poêle des vignerons une école de garçons. Une école de filles s’y trouvait encore fin XVIe siècle à l’entrée de la rue.

  • Halles (rue des) / altà Markthàllagàss

    Les halles furent construites en 1865 suite à l`incendie qui détruisit la filature Daniel Linck en 1860. Fermé en 1961 et démoli en 1967, le bâtiment est désormais un immeuble de commerces, d`habitations et de parkings.

  • Grand` rue / Lang Gass

    Les quartiers à l’ouest de la ville figurent jusqu’au-delà du XVIe siècle dans les registres de la taille et des contrats sous le nom de « haute ville » terme d’ordre général qui ne permet pas, sans d’autres sources, de fixer avec certitude les propriétés qui s’y trouvaient. La partie supérieure de la Grand`rue, à partir de la cour Saint-Jean jusqu’à la tour Nessel, s’appelait passagèrement aussi « Nesselgasse » ; cette désignation a été reportée au XVIIéme siècle sur son prolongement : le chemin de communication entre les tours de Nessel et du Diable.
    La dénomination « Grafengass » (rue des contes) parait dès le milieu du XVIe siècle, elle se généralisa ensuite et comprenait finalement toute la rue, depuis celle de l’Arsenal jusqu`à la porte Nessel. Le nom de « Grand`rue, Langegasse » n’a été employé qu’à partir de 1798 et resta depuis lors en usage.
    La Grand`rue qui donnait primitivement accès au château fort de l’évêque, était occupée durant des années par de grandes cours nobles ce qui lui valut le nom de « rue des contes ». A partir du XVIIéme siècle des bourgeois agriculteurs s’y installèrent et y exploitèrent les jardins et les vignes. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle l’industrie s’y implanta en démolissant et en transformant de nombreuses vielles demeures dont l’enclos des chevaliers de Malte ou de Saint-Jean (1268-1798) dont il ne reste plus que la chapelle Saint-Jean et la maison qui y est accolée.

  • Gay-Lussac (rue) / Nesseltor Stross

    Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1853) est un physicien et un chimiste qui découvrit, entre autre, deux lois importantes sur les gaz. Il séjourne à Mulhouse à l`invitation de Joseph Blech. Il intervint notamment lors du débat sur le travail des enfants suite au rapport de la commission sociale de la société industrielle de Mulhouse. Cette rue débouche sur l`emplacement de l`ancienne porte Nessel, à proximité de la tour du même nom d`où son nom dialectale « Nesseltorstross ».

  • Franciscains (rue des) / Barfuessergass

    La rue des Franciscains est l’une des plus anciennes de la vieille ville, et établit la communication entre les rues des Maréchaux, des bons Enfants et de l’Arsenal. Elle s’appelait au XVe siècle la « Wunnenbergasse ». Ce nom remonte à la famille noble de Wunnenberg dont la cour (plus tard Cour de Lorraine) était une des plus importantes de la ville. Dès le milieu du XVe siècle paraît la dénomination de Barfüssergasse (littéralement rue des pieds nus) ou rue des Franciscains. En 1798, elle reçut le nom pompeux de « rue des Champs Elysées » qui fut de nouveau remplacé par celui de rue des Franciscains.

    L`ordre franciscain, ou ordre des frères mineurs (o.f.m. – ordo fratrum minorum), est né en Italie sous l`impulsion de François d`Assise en 1210.
    Le 29 février 1529, le couvent des Franciscains, où il ne restait plus que le portier qui était loin de donner le bon exemple et s`opposait à la réforme, fut supprimé et les objets de valeur (calices et un ostensoir en argent) confisqués. Au départ des émissaires de la ville, la populace pilla tout ce qui restait.