• Tanneurs (rue des) / Gàrwergass

    La rue des Tanneurs compte parmi les plus anciennes de la ville et doit son nom aux nombreuses tanneries établies le long du ruisselet dit Augustiner- ou Stadtbächlein. Les eaux du ruisselet coulaient alors au milieu de la rue et ce n`est qu`en 1730 qu`un déplacement eut lieu vers la droite le long des maisons. Le pavage de la rue n`a été effectué qu`en 1775.

  • Cendres (impasses des) / Aschewinkel

    Ce couloir part encore de nos jours de la rue des Trois Rois. Il permettait autrefois le passage le long de l’église protestante française vers la rue de la Synagogue. Il était bordé par le Stadtbächlein dont on avait détourné le cours vers 1836. Le couloir est barré depuis des années et sers uniquement aux fidèles qui fréquentent les offices du temple et à deux ou trois maisons dont la sortie donne sur le passage

  • Gardes-vignes (rue des) / Wìnzerhettawag

    Dans ce quartier à l`origine vinicole (Reeberg), la corporation des vignerons, puissante à Mulhouse, avait aussi pour mission de surveiller les vignes. Une cahutte située dans ce chemin offrait un toit à ces « gardes vignes » qui donnèrent le nom français et dialectal à la rue.

  • Noelting (rue émilio) / Bàslerweg

    Voie de communication importante entre Mulhouse et Basel, depuis le 16ème siècle, cette vocation initiale est rappelée par le nom dialectal de la rue (Baslerwàg).

  • Briand (avenue Aristide) / Stressla

    La dénomination alsacienne de cette rue reflète le surnom de « petite rue /Stressla » qui lui avait été donné par les Mulhousiens (en dépit de son importante longueur).

  • Maréchaux (place des) / Schmidplatz

    Jusqu`au XVe siècle, cette place était partie intégrante de la rue Paille.

  • Lyon (rue de) / Menschtergàss

    Son nom provient probablement de sa situation géographique près de l`ancien faubourg d`Altkirch (actuel rue Clemenceau), sortie de ville direction Lyon / Belfort.

  • Lanterne (rue de la) / Finster Gàsslà

    La construction du nouveau temple en 1858 sur l’emplacement de l’ancienne église entraina la démolition des maisons qui bordaient la rue de la Lanterne (numéro 1 à 13).
    Le nom « Fintersgasse, rue sombre, obscure » appliqué à cette rue n`était pas déplacé, car il s`agissait en réalité d`un passage étroit d`une propreté douteuse. Au XVIIe siècle, la rue fut pavée. On imposa alors aux propriétaires le nettoyage du passe, l`enlèvement du fumier et des fosses d`aisance qui se trouvaient à l`extérieur des maison dont quelques-unes rappellent encore de nos jours par des portes et de fenêtres la Renaissance tardive.

  • Mésanges (rue des) / Meisla Gàss

    « Meisla Gàss » est la traduction littérale en alsacien du nom français de cette rue.

  • Tondeurs (rue des) / Frescheweid

    Cette impasse, une des plus anciennes du vieux Mulhouse, est déjà mentionnée vers 1300 comme « vicus sancti Urbani ». Le nom de Saint Urbain s`est maintenu jusque dans le premier tiers du XIXe siècle. A partir de 1830 paraît la dénomination « impasse des Tondeurs » et dans le patois local celle de « Froeschenweid » (pâturage aux grenouilles). La légende prétend qu`une mare y existait sur une petite place dans laquelle de nombreuses grenouilles prenaient leurs ébats. La ruelle doit son nom aux tondeurs de drap qui l`occupait.