Rue aménagée en 1901 à l’époque allemande de Mulhouse, dans un quartier populaire (Wolf) alors en pleine urbanisation et où l’on trouve plusieurs rues portant des noms d’animaux. « Wìsala » est la traduction littérale en alsacien de « belette », « Wiesel » en Hochdeutsch.

Du nom du métier pratiqué dans cette partie de la ville, ce passage fait la jonction entre la vieille ville et l’extérieur des remparts.

Située dans un quartier industriel où l`on trouve beaucoup de références aux métiers et instruments de l`industrie mulhousienne, le nom alsacien (Hammer Stross) est la traduction littérale du nom français

Ce nom fait référence à un lieu-dit : « auf dem Kronnberg » , datant de 1554, sans doute en raison de sa situation sur la crête du vignoble. La rue s’urbanise à partir de 1905. « Krona » est la traduction littérale de « couronne » en alsacien, « Krone » en Hochdeutsch.

Cette rue occupait l`emplacement d`un chemin difficile, conduisant au Rebberg, plein de bosses et d`ornières, surnommé de ce fait « Grumbel Weg » par les Mulhousiens. Un clin d« il sans doute au « grumble » de la pâtisserie anglaise, le dessus quelque peu caboté de ce gâteau ayant sans doute des similitudes avec l`aspect originel de ce chemin de terre.

Cette longue rue structurante, conduit au cimetière central, d’où son nom d’ « Ewigkeitstrasse » dès 1873, deux ans après sa création en 1871, à la toute fin du Second Empire (avenue du repos au moment de sa création). François Joseph Lefebvre est un maréchal d’empire alsacien de Napoléon I.

Rue faisant allusion au « repos éternel « permis par le cimetière qui la jouxte, « Rüahj Stross » étant la traduction littérale en alsacien.

Cette rue qui relie le quartier de la fonderie à l’avenue d’Altkirch a été créée en 1856 et traduite en allemand en 1882. « Nussbàuim » (alsacien) est très proche du « Nussbaum » (Hochdeutsch), seul l’accentuation diffère quelque peu.

Le nouveau bassin est une extension en équerre et en cul de sac du canal du Rhône au Rhin qui traverse Mulhouse, où fut implanté le 2ème port de Mulhouse. Une rue qui y abouti porte son nom de ce « Nèia Bassin » (nouveau bassin en syncrétisme ou créole français-alsacien)

Très belle rue jouxtant le zoo de Mulhouse, conduisant au Tannewald et à sa faune indigène, dont bien sur les écureuils et une « Eichhernla Allee » en dialecte mulhousien.