Forst (quai du) / Forststada
Ce quai, comme la dénomination l`indique, longe le canal de l`Ill. Cette voie tire son nom de la forêt ou « Forst » qui fût progressivement déboisée pour faire place aux différentes industries.
Fonderie (rue de la) / Giessereistross
C`est aux abords de l`ancienne fonderie de la SACM (Société Alsacienne de Construction Mécanique) que la rue de la fonderie a été créée ces dernières années. Un important projet de rénovation et de modification du bâtiment surnommé « la cathédrale » a conduit à la réalisation de ce nouveau quartier mulhousien.
Jaquel (rue) / Pfàrhüss Gàss
Roger Jaquel est né à Mulhouse le 25 juillet 1907. Il fut un grand historien, un géographe et un philosophe. Il s`est spécialisé dans l`histoire des sciences et a consacré une partie de ses recherches au savant et philosophe Jean-Henri Lambert, d`où le nom de la rue qui mène à la place Lambert. Sur cette place se situe l`ancien presbytère » Pfàrhüss » en alsacien.
Jardiniers (rue des) / Gartnergàss
Cette rue a probablement été dénommée ainsi en raison de la présence des jardins et de la résidence de la famille Barthel. Au milieu du XIXéme siècle les Bathel, famille de maraîchers, possédaient dans le quartier plusieurs parcelles totalisant plus d`un demi-hectare.
Saint Jean (rue) / Johannesgàss
Dès le XVe siècle, une ruelle privée, bordée de murs, traversait la propriété de l`enclos des chevaliers de Saint-Jean, domaine appelé « Johanniterhof ». L`entrée de cette ruelle et sa sortie étaient toujours ouvertes pour permettre le passage aux habitants. Après 1800, la rue fût élargie et nommée « rue Saint-Jean » en souvenir de l`enclos des chevaliers.
Loi (rue de la) / Gsetzgass
La rue de la Loi portait jusqu`en 1798 le nom de « Fritschmannsgasse » qu`elle devait au bourgmestre Fritschmann d`Illzach dont la cour occupait l`angle avec la rue Sainte Claire. L`enclos fut échu plus tard par un membre de la famille Zu Rhein.
Loge (rue de la) / Looschawinkel
La dénomination « impasse de la Loge » attribuée en 1843, se rapporte au temple de la Loge maçonnique mulhousienne qui s`ouvrir le 4 septembre 1809 dans cette impasse. La loge a été dissoute en 1871, mais le siège n`a été démoli que pendant la seconde guerre mondiale. Cette destruction permit une communication entre la rue de la Tour du Diable et la rue Jacques Preiss. La transformation de l`impasse en rue a été actée en 1966.
Lanterne (rue de la) / Finster Gàsslà
La construction du nouveau temple en 1858 sur l’emplacement de l’ancienne église entraina la démolition des maisons qui bordaient la rue de la Lanterne (numéro 1 à 13).
Le nom « Fintersgasse, rue sombre, obscure » appliqué à cette rue n`était pas déplacé, car il s`agissait en réalité d`un passage étroit d`une propreté douteuse. Au XVIIe siècle, la rue fut pavée. On imposa alors aux propriétaires le nettoyage du passe, l`enlèvement du fumier et des fosses d`aisance qui se trouvaient à l`extérieur des maison dont quelques-unes rappellent encore de nos jours par des portes et de fenêtres la Renaissance tardive.Lambert (rue) / Lambertgàss
C`est en souvenir du grand physicien Jean-Henri Lambert, né dans une maison à l`entrée de la place en 1728, que l`ancien marché aux pots – ou aux potiers, c`est selon – a été baptisé « place Lambert ». Pour le centième anniversaire de sa naissance, une colonne a été érigée au milieu de la place. Transférée à la Porte Haute lors de la construction du nouveau temple, son retour à sa place initiale date de la fin du XXe siècle. À l`origine, cette place était aussi appelée « sur le cimetière » en référence aux nombreuses tombes qui bordaient alors l`ancienne église Saint-Étienne au XVe siècle.
Johann Heinrich Lambert est un mathématicien franco-allemand du XVIIIe siècle (Mulhouse, 26 août 1728 – Berlin, 25 septembre 1777), connu en géographie pour sa projection de Lambert ; obligatoire pour l’établissement de la carte topographique de France, elle consiste en 4 projections coniques, conformes, prises le long du méridien de Paris, en 4 parallèles équidistants. De ce fait, il a préparé l’étude des transformations conformes (le plan d`Argand et les nombres complexes de Gauss sont postérieurs de 30 ans). Son traité de perspective (1759, 1774) précède les travaux de Monge, poursuivis par Poncelet. Préoccupé par la représentation de la profondeur en peinture et la représentation de la transparence de l’air, il énonce la loi de Lambert en photométrie (1760). Ses travaux sur les tracés à la règle et au compas le conduisent à discuter du célèbre postulat d’Euclide sur les parallèles (1786), et à prouver l’irrationalité de PI (1768). En astronomie, retrouvant les résultats d’Euler sur les trajectoires paraboliques (d’énergie nulle) sur les comètes, il les prolonge par le théorème de Lambert sur les orbites elliptiques (3 positions datées permettent de déterminer le mouvement képlérien d’un satellite) (1761). On lui doit de nombreux articles de trigonométrie sphérique (1770), mais sans que la notion d’angle solide soit encore clairement définie.
Laines (rue des) / Wullagassa
Cette rue fût créée en 1912 au lieu-dit « Nieder Forst » sous le nom de « Wollenstrasse ». Son nom vient des diverses industries de filature et de laine peignée qui l`entouraient dont notamment Ets Glück, R Dreyfus et Cie, Schwartz et Cie, Hielmann Koechlin etc…