Cendres (impasses des) / Aschewinkel
Ce couloir part encore de nos jours de la rue des Trois Rois. Il permettait autrefois le passage le long de l’église protestante française vers la rue de la Synagogue. Il était bordé par le Stadtbächlein dont on avait détourné le cours vers 1836. Le couloir est barré depuis des années et sers uniquement aux fidèles qui fréquentent les offices du temple et à deux ou trois maisons dont la sortie donne sur le passage
Brochet (rue du) / Hechtagassa
La rue est dénommée ainsi en 1877 en référence sans doute à la proximité du canal de l`Ill et du « Steinbaechlein ».
C`est la seule rue portant un nom de poisson dans tout Mulhouse.Bâle (rue de) / Baslerstross
Cette rue est, comme souvent dans les villes alsaciennes, dénommée par rapport à sa fonctionnalité. La rue de Bâle est effectivement la rue que l`on doit emprunter pour aller à Bâle. Initialement, la rue était située en dehors de la ville et partait de la porte de Bâle.
Couvent (rue du) / Klostergass
La rue du Couvent qui forme la communication entre la rue de Franciscains et lavenue Kennedy (quai du fossé) est relativement moderne. Un fossé séparait avant le XVéme siècle les maisons conventuelles des Franciscains de la cour des nobles Zu Rhein. Après le départ des moines, il fut comblé et devint un sentier. C`est dans les bâtiments du couvent que naquit la première imprimerie à Mulhouse entre 1557 et 1564. Jusqu`en 1845, cette ruelle n`était qu`une impasse débouchant sur « insela » ou petite Venise. La rue du couvent portait au fil du temps différent noms comme de 1797 à 1830 « au Temple », jusqu`à 1831 « impasse du Cloître », vers 1840 « rue du Temple » et après 1850 « rue du Couvent ».
Filature (rue de la) / Spìnnereigassla
La rue de la filature (Spinnerei) doit son nom à la présence dans cette voie de la filature Wallach frères, existant en cet endroit entre 1855 et 1900.
Engelmann (rue) / Breitegass
La « Breitegass » que l’on traduit par « rue traversière » relie la rue de la justice à la rue de la Moselle. Elle fut appelée « rue Engelmann » en 1918 en raison de l’établissement situé à l’entrée de la rue où Godefroi Engelmann fit les premières lithographies à Mulhouse.
Engel (rue) / Engelgàss
Le nom d`Alfred Engel a été attribué à cette rue en reconnaissance des dons que sa famille fit à la ville (la maison de l`actuel musée des beaux-arts ainsi que le parc du square Steinbach.) Alfred Engel est né le 17 mars 1848, il est le troisième fils de Frédéric Engel Dollfus.
Tour du Diable (rue de la) / Teifelsturmgass
Les tours complétaient le mur de l’enceinte de ville, construit entre 1222 et 1224, sous le règne de Fréderic II Hohenstaufen. Les plus anciennes, la tour du Diable et la tour Nessel datent du milieu du XIIIème siècle. Elles font partie du château de l’évêque de Strasbourg qui fut détruit par les bourgeois de Mulhouse en 1262. En 1435, la tour du Diable est mentionnée comme « wiss Turm » du nom du bourgeois possédant la demeure voisine. L’appellation « Teufels Turm » apparaît en 1461 et en 1473, lors de procès en sorcellerie ou l’édifice servit de prison. En 1825, la tour est réaménagée en logement pour ouvriers. En 1904 une partie de la façade nord est détruite par un incendie. Elle est restaurée en 1907 et est intégrée à l’école voisine qui deviendra le lycée Gay Lussac. La tour est inscrite à l`inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1929.
Dreyfus (place Lucien) / Kieferwìnkel
Lucien Dreyfus est né à Mulhouse le 7 juin 1903. Il fut un industriel et un philanthrope. Infatigable et dynamique président du Théâtre Alsacien de Mulhouse (1965-1996), il fut un ardent défenseur de l`expression dialectale et du patrimoine culturel alsacien.
Demi-lune (passage de la) / Halbmonddurgang
Comme plusieurs autres rues du centre-ville, le passage de la Demi-Lune doit son nom à l’auberge qui s’y trouvait. A l’origine, ce passage étroit qui donnait directement sur une dépendance de l’hôtel, petite bâtisse accolée au mur de l’enceinte de la ville, n’était pas ouverte au public. A partir de 1800, l’accès fut possible jusqu’en 1944, ou les dégâts des bombardements l’ont à nouveau obstrué.