Charrons (rue des) / Wagnergass
Anciennement ruelle « Nueffer » la rue des Charrons fut percée en 1645 pour communiquer entre la rue des Tondeurs et la rue Paille. Elle doit son nom aux « charrons, Wagner » qui s’y étaient établis.
Rabbins (rue des) / Ràbinergàss
La référence aux rabbins donnée en 1919 trouve son sens par la présence de la synagogue, construite en 1849.
Fleurs (rue des) / Bluamagass
La rue n’a pas changé de nom au cours du temps. Elle est située derrière les anciennes halles. Elle fait tout naturellement référence au commerce pratiqué dans cette partie de la ville puisqu’une section des halles était consacrée aux plantes.
Colombier (rue du) / Düwaschlàggassla
Sur le plan de 1903, c`est une rue en équerre qui englobe le tracé actuel et celui de la rue du Cèdre. A l`angle que forme la rue avec l`avenue de Colmar, se trouve un immeuble imposant avec une tourelle datée de 1896.
Collège (rue du) / Gymnasiumstross
C`est dans la Grand`rue qu`est construite en 1780 une académie préparatoire de commerce. Le bâtiment est racheté en 1821 par la ville pour y installer le collège municipal qui donnera son nom à la rue.
Cloche (quai de la) / Glockastada
Ce quai situé proche de l`avenue Briand tire son nom de la maison de la cloche. Le nom « Schelle » était donné à une caserne ouvrière qui fût démolie en 1911.
Charrue (rue de la) / Pflüeggàss
Rue en boucle, au début de la rue du manège, dans un secteur qui est de longue date, un quartier de maraîchers et d`horticulteurs.
En 1891, lors des premiers travaux de tout-à-l`égout, on trouve deux socles de charrue d`origine gallo-romaine remontant à peu près au IIIéme siècle de notre ère. Ces objets sont exposés au Musée Historique.Coq (impasse du) / Hiehnerwinkel
L’impasse du Coq s’ouvre sur la rue des Tanneurs entre les numéros 12 et 14. Initialement, elle ne portait aucun nom, et ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle que parait le nom de « Hühnerhof » ou cour aux poules. Il est probable que cet emplacement y compris les maisons voisines, était occupé du XIIIéme au XIVéme siècle par un hospice des moines- prêcheurs ou des dominicains de Bâle.
Cotonnière (parc de la) / Baradrackgàrta
Les dialectophones l’auront noté : parc de la Cotonnière n’est nullement la traduction de Baradrackgarta, le nom alsacien de ce jardin mulhousien. Baradrack (traduction littérale : crotte d’ours !), c’est la réglisse. Et c’était aussi le surnom que les habitants du quartier avaient donné à la Cotonnière, et qui par extension, leur était également donné à eux. Pourquoi la réglisse? Parce que, M. Koechlin-Zurbach, patron de cette Cotonnière, avait l’habitude de donner à ses ouvriers une boisson parfumée à la réglisse, pour les stimuler.
Cordiers (rue des) / Seilergrawà
Cette rue située à l’arrière de l’hôtel de ville et qui accueille un parking rappelle l’activité autrefois florissante des artisans qui avaient installé leurs râteliers en bordure du « Traenkbach », ruisseau qui sera voûté. Dès le début du XIXéme siècle, de nombreux Mulhousiens et hommes d’affaires fréquentaient l’hostellerie « A la cigogne », qui se trouvait à proximité immédiate. On aimait y converser et se procurer de la lecture au sein de ce qui deviendra plus tard l’association « les amis du Cercle ».