rue
Jaquel (rue) / Pfàrhüss Gàss
Roger Jaquel est né à Mulhouse le 25 juillet 1907. Il fut un grand historien, un géographe et un philosophe. Il s`est spécialisé dans l`histoire des sciences et a consacré une partie de ses recherches au savant et philosophe Jean-Henri Lambert, d`où le nom de la rue qui mène à la place Lambert. Sur cette place se situe l`ancien presbytère » Pfàrhüss » en alsacien.
Jardiniers (rue des) / Gartnergàss
Cette rue a probablement été dénommée ainsi en raison de la présence des jardins et de la résidence de la famille Barthel. Au milieu du XIXéme siècle les Bathel, famille de maraîchers, possédaient dans le quartier plusieurs parcelles totalisant plus d`un demi-hectare.
Saint Jean (rue) / Johannesgàss
Dès le XVe siècle, une ruelle privée, bordée de murs, traversait la propriété de l`enclos des chevaliers de Saint-Jean, domaine appelé « Johanniterhof ». L`entrée de cette ruelle et sa sortie étaient toujours ouvertes pour permettre le passage aux habitants. Après 1800, la rue fût élargie et nommée « rue Saint-Jean » en souvenir de l`enclos des chevaliers.
Justice (rue de la) / Schindergassla
En face de la place des Victoires s’ouvre la rue de la Justice dont le nom a singulièrement varié au courant des années. En 1337 et en 1413 on la mentionne comme « Walhesgasse », parallèlement est employé le nom de « hugwalchgasse », « Hugenwald et Haugenwalchsgass », « Hug Wahlengasse » et en 1566 « Hugisgasse ». Toutes ces appellations ne sont que des corruptions du nom du chevalier Hugues Walch zum Thor dont la cour occupait au XIVe siècle le fond de la rue de la Justice et dans laquelle travaillait dés le XVIe siècle le bourreau de la ville. C’est à ce dernier que la rue dut avant 1798 le nom populaire de « Schindergasse ». La dénomination « rue de la Justice » date d’après 1798, à partir de 1870 la traduction « Gerechtigkeitsgasse » resta le nom officiel jusqu’en 1914.
Kennedy (avenue du président) / Uf`m Grawà
Cette rue a plusieurs fois changée de nom au cours des siècles. Avant même d’exister, c’était l’emplacement des douves de la ville. D’où son nom, lors de la construction du réseau d’égout, et de la mise sous voûte de l’Ill, du quai du fossé. La dénomination alsacienne fait donc référence à ce vestige historique. De nos jours on peut encore se promener le long d’une partie des remparts, dans le parc des senteurs.
Laines (rue des) / Wullagassa
Cette rue fût créée en 1912 au lieu-dit « Nieder Forst » sous le nom de « Wollenstrasse ». Son nom vient des diverses industries de filature et de laine peignée qui l`entouraient dont notamment Ets Glück, R Dreyfus et Cie, Schwartz et Cie, Hielmann Koechlin etc…
Lambert (place) / Hàfelemàrkt
C`est en souvenir du grand physicien Jean-Henri Lambert, né dans une maison à l`entrée de la place en 1728, que l`ancien marché aux pots – ou aux potiers, c`est selon – a été baptisé « place Lambert ». Pour le centième anniversaire de sa naissance, une colonne a été érigée au milieu de la place. Transférée à la Porte Haute lors de la construction du nouveau temple, son retour à sa place initiale date de la fin du XXe siècle. À l`origine, cette place était aussi appelée « sur le cimetière » en référence aux nombreuses tombes qui bordaient alors l`ancienne église Saint-Étienne au XVe siècle.
Johann Heinrich Lambert est un mathématicien franco-allemand du XVIIIe siècle (Mulhouse, 26 août 1728 – Berlin, 25 septembre 1777), connu en géographie pour sa projection de Lambert ; obligatoire pour l’établissement de la carte topographique de France, elle consiste en 4 projections coniques, conformes, prises le long du méridien de Paris, en 4 parallèles équidistants. De ce fait, il a préparé l’étude des transformations conformes (le plan d`Argand et les nombres complexes de Gauss sont postérieurs de 30 ans). Son traité de perspective (1759, 1774) précède les travaux de Monge, poursuivis par Poncelet. Préoccupé par la représentation de la profondeur en peinture et la représentation de la transparence de l’air, il énonce la loi de Lambert en photométrie (1760). Ses travaux sur les tracés à la règle et au compas le conduisent à discuter du célèbre postulat d’Euclide sur les parallèles (1786), et à prouver l’irrationalité de PI (1768). En astronomie, retrouvant les résultats d’Euler sur les trajectoires paraboliques (d’énergie nulle) sur les comètes, il les prolonge par le théorème de Lambert sur les orbites elliptiques (3 positions datées permettent de déterminer le mouvement képlérien d’un satellite) (1761). On lui doit de nombreux articles de trigonométrie sphérique (1770), mais sans que la notion d’angle solide soit encore clairement définie.
Lambert (rue) / Lambertgàss
C`est en souvenir du grand physicien Jean-Henri Lambert, né dans une maison à l`entrée de la place en 1728, que l`ancien marché aux pots – ou aux potiers, c`est selon – a été baptisé « place Lambert ». Pour le centième anniversaire de sa naissance, une colonne a été érigée au milieu de la place. Transférée à la Porte Haute lors de la construction du nouveau temple, son retour à sa place initiale date de la fin du XXe siècle. À l`origine, cette place était aussi appelée « sur le cimetière » en référence aux nombreuses tombes qui bordaient alors l`ancienne église Saint-Étienne au XVe siècle.
Johann Heinrich Lambert est un mathématicien franco-allemand du XVIIIe siècle (Mulhouse, 26 août 1728 – Berlin, 25 septembre 1777), connu en géographie pour sa projection de Lambert ; obligatoire pour l’établissement de la carte topographique de France, elle consiste en 4 projections coniques, conformes, prises le long du méridien de Paris, en 4 parallèles équidistants. De ce fait, il a préparé l’étude des transformations conformes (le plan d`Argand et les nombres complexes de Gauss sont postérieurs de 30 ans). Son traité de perspective (1759, 1774) précède les travaux de Monge, poursuivis par Poncelet. Préoccupé par la représentation de la profondeur en peinture et la représentation de la transparence de l’air, il énonce la loi de Lambert en photométrie (1760). Ses travaux sur les tracés à la règle et au compas le conduisent à discuter du célèbre postulat d’Euclide sur les parallèles (1786), et à prouver l’irrationalité de PI (1768). En astronomie, retrouvant les résultats d’Euler sur les trajectoires paraboliques (d’énergie nulle) sur les comètes, il les prolonge par le théorème de Lambert sur les orbites elliptiques (3 positions datées permettent de déterminer le mouvement képlérien d’un satellite) (1761). On lui doit de nombreux articles de trigonométrie sphérique (1770), mais sans que la notion d’angle solide soit encore clairement définie.
Lanterne (rue de la) / Finster Gàsslà
La construction du nouveau temple en 1858 sur l’emplacement de l’ancienne église entraina la démolition des maisons qui bordaient la rue de la Lanterne (numéro 1 à 13).
Le nom « Fintersgasse, rue sombre, obscure » appliqué à cette rue n`était pas déplacé, car il s`agissait en réalité d`un passage étroit d`une propreté douteuse. Au XVIIe siècle, la rue fut pavée. On imposa alors aux propriétaires le nettoyage du passe, l`enlèvement du fumier et des fosses d`aisance qui se trouvaient à l`extérieur des maison dont quelques-unes rappellent encore de nos jours par des portes et de fenêtres la Renaissance tardive.Loge (rue de la) / Looschawinkel
La dénomination « impasse de la Loge » attribuée en 1843, se rapporte au temple de la Loge maçonnique mulhousienne qui s`ouvrir le 4 septembre 1809 dans cette impasse. La loge a été dissoute en 1871, mais le siège n`a été démoli que pendant la seconde guerre mondiale. Cette destruction permit une communication entre la rue de la Tour du Diable et la rue Jacques Preiss. La transformation de l`impasse en rue a été actée en 1966.