• Meurthe (rue de la) / Àm Tränkbach

    A cet endroit coulait l’un des ruisseaux enserrant Mulhouse (le Tränkbach), où s’abreuvait tout particulièrement le bétail

  • Métairie (rue de la) / Owera Vìehwag

    La dénomination historique de cette rue occupant le tracé d’une voie romaine. « Via » se muant au fil des siècles alémaniques en « Vieh », fait également référence à l’activité marcaire  en cet endroit. Le marcaire est un agriculteur qui élève des vaches laitières. Ce nom vient de « malker », c’est-à-dire « celui qui trait les vaches ». La métairie étant un domaine agricole exploité selon le système du métayage.

  • Lierre (sentier du) / Efeupfàd

    Traduction littérale

  • Labour (rue du) / Schorrenpfàd

    Le nom originel de la rue, « Schorren » désignant la motte de terre obtenue à côté du sillon lors du labour, fait référence à l’exploitation agricole du lieu. On retrouve la même étymologie dans la toute proche rue du sillon.

  • Groseillers (rue des) / Xànderla Stross

    Traduction litterale

  • Flammarion (rue Camille) / Uf’m Walkenbach

    Le nom en alsacien rappelle l’un des fossés mulhousiens où le Walkenbach coulait à cet endroit.

  • Donon (sentier du) / Greyel Pfàd

    Le nom de ce lieu-dit, dont l’origine se noie dans la nuit des temps, se rapproche de l’alsacien « Griewla »  qui est le diminutif de  « Grüewa », nom donné pour une fosse,  une excavation ou une carrière. Tout cela pourrait donc signifier qu’en ce lieu, se situaient une ou plusieurs petites carrières ou autres excavations.

  • Curie (rue Pierre et Marie) / Stàdthüs Stross

    Ce surnom, signifiant « rue de la mairie » était longtemps donné par les Mulhousiens à cette rue que jouxte le bâtiment administratif  des services municipaux de Mulhouse.

  • Crête (sentier de la) / Ìwer der Haserain

    Le nom historique est attribué à ce sentier qui surplombait le Hasenrain.

  • Chanteclaire (sentier du) / Hàhnawàdel Pfàd

    Ce canton était historiquement peuplé de poules et coqs qui faisaient raisonner leur chant « clair », comme le qualifiaient déjà les celtes. Le chant du coq symbolisait le lever du soleil, la victoire du guerrier, ainsi que celle de la lumière sur les ténèbres.