En ce début de mai 2025, Mulhouse a vu fleurir sa 350ème plaque bilingue. Elle se situe au niveau du tout nouveau square créé à l’angle des boulevards Stoessel et de la Marne et rend hommage au 800è anniversaire de l’érection des remparts de la ville.

Le nom en alsacien rappelle le surnom affublé aux habitants de Dornach, les « briseurs de noix », sans doute corrélatif à une forte concentration de noyers autour du village d’alors.

Le nom alsacien rappelle une anecdote historique du lieu. Au moyen-âge, un loup affamé franchit le mur d’enceinte peu élevé à cet endroit. Il provoqua une petite panique dans le bourg mulhousien d’alors, avant de regagner bredouille ses pénates.

Nous nous situons à cet endroit dans un secteur autrefois marécageux du « marais » de Mulhouse. Un secteur fortement peuplé de grenouilles qui faisaient entendre leurs croassements, comme le rappelle également la toponymie originelle de la toute proche rue des tondeurs/Freschaweid.

L’appellation alsacienne fait référence à un lieu-dit sur ce site, signifiant « petit monticule », longtemps confondu avec la légende d’un élevage d’oies à proximité (toponymie que l’on trouve également dans la rue toute proche du col du linge/Gantzlewag).

Traduction littérale

Le nom historique de la rue, évoque le fait que l’on arrivait à cet endroit au point culminant du Moenschberg.

Le nom originel fait référence à un lieu-dit, se situant à mi-chemin du haut de la montagne.

Selon une légende mulhousienne, la forêt située à cet endroit était hanté de méchantes sorcières (Haxa) qui pratiquaient leur sabbat autour du Davidsbrülein (rue Breitwieser), tout proche.